#Interview Rodmusic x Axero

#Interview Rodmusic x Axero

Axero est un producteur Français qui a su se créer une forte notoriété sur le web en partageant ses compositions. Aujourd’hui supporté par Robin Shulz, Matoma, Bakermat ou encore 3LAU, il a su s’affirmer et prouver de quoi il est capable. Axero a accepté de répondre à quelques questions pour le site Rodmusic et de nous en dire un peu plus sur lui.

 

Tout d’abord, peux-tu te présenter et nous dire qui tu es en dehors du producteur Axero ?

J’ai 18 ans et je fais actuellement un IUT Mesures Physiques à Toulouse. Ma principale passion est la musique bien sur !

 

Tu composes déjà depuis plusieurs années, comment as-tu découvert la musique électronique ?
J’ai découvert la musique électronique en écoutant la radio comme la plupart des gens, puis c’est mon frère qui m’a vraiment initié à la production en me faisant découvrir comment composer avec l’aide d’un ordinateur. Ensuite, je me suis lancé et j’y ai passé beaucoup de temps. J’ai joué de la guitare pendant quelques années avant de me mettre à la production. C’est pour cela que la guitare reste un élément majeur de mes morceaux. Très vite accro à la production, je me suis rapidement acheté des enceintes de monitoring “KRK Rokit 8” et un clavier “Yamaha CS1x”. Aujourd’hui, ce matériel est toujours avec moi dans mon home studio et j’y ai rajouté une carte son “Komplete Audio 6”, un micro “SE” ainsi qu’un Macbook Pro. J’utilise Ableton Live 9 comme séquenceur.

 

axero 2

 

Certaines personnes t’ont connu sous le nom de Napolon, tu l’as ensuite changé pour celui d’Axero, as-t-il une signification particulière pour toi ?

Je n’ai jamais été très doué pour trouver des pseudos, j’ai choisi Axero car je trouvais que ce nom « sonnait » bien et qu’il était  facile à retenir pour les gens qui m’écoutent et me suivent.

 

Depuis quelques temps, nous avons pu observer une certaine évolution de ton style musical. Avant, tu produisais principalement de la Progressive House ; maintenant, tu t’orientes de plus en plus vers des sonorités Deep / Tropical, comment expliques-tu ce changement ?

Je pense que mes influences musicales ont évolué depuis mes débuts en production ; des producteurs comme Klingande ou Kygo m’ont influencé vers ce « nouveau style » mais je travaille également sur des projets plus électro. Je ne souhaite pas m’enfermer dans un style particulier mais faire simplement ce qui me plait. Aujourd’hui je produis plus de Deep/Tropical mais je passerai surement à autre chose dans le futur.

 

 

D’où tires-tu toute cette inspiration et cette motivation ?

Tout le soutien que je reçois sur mes morceaux sont une réelle source d’inspiration et de motivation pour moi. Je tire aussi l’inspiration de mon quotidien, de mes émotions à l’instant ou je débute un morceau, du temps qu’il fait…

 

Actuellement, tu as plus de 70 musiques sur ton compte Soundcloud, ta fréquence de publication est impressionnante, tu ne t’arrêtes jamais de produire ?

Produire est une passion et également un manque lorsque je ne peux pas le faire, c’est surement l’explication de cette fréquence de publication qui j’espère ne diminuera pas trop dans le futur.

 

Tu utilises de plus en plus de vocal, ce qui apporte vraiment un plus à tes sons, comment trouves-tu toutes ces voix et ces chanteurs ?

La plupart des chanteurs avec qui je travaille viennent eux même me contacter, ce qui est un réel plus par rapport à mes débuts ou des vocals sur une musique sont difficiles à obtenir. C’est un sujet sur lequel je ne suis pas trop au point encore car c’est difficile de travailler à distance avec des chanteurs en obtenant ce qu’on attend d’eux.

 

 

Certains producteurs ont des procédés bien spécifiques pour composer ; est ce que tu fais partie de ceux-là, ou composes–tu suivant tes envies ?

Je commence 90% de mes morceaux par le piano, qui constitue la base de ma musique. Je trouve des accords, des mélodies, puis le morceau se construit autour de cela. Il m’arrive également d’avoir des idées claires d’un type de drop par exemple avant de commencer le morceau.

 

Tu as réalisé une collaboration avec Tobu pour son nouvel album, comment cela s’est–il passé ?

Ça fait longtemps que je souhaitais (et beaucoup de mes auditeurs aussi) travailler avec Tobu ; notre morceau n’était pas la première idée que je lui ai envoyée mais cela n’avait jamais abouti avant. Sur ce morceau je lui ai envoyé l’intro à la guitare que j’ai réalisée il y a plus d’un an. On a ensuite terminé le morceau ensemble. Tobu s’est chargé plus spécifiquement des drops et moi des breaks.

 

 

Comment vois-tu le projet Axero dans les prochaines années ?

Je le vois grandissant ou du moins je l’espère. J’aimerai pouvoir en vivre et rencontrer d’autres artistes pour travailler avec eux. Un album serait pour moi l’aboutissement de tout mon travail.

 

Le mot de la fin ?

Je vais mixer pour la première fois en tant qu’Axero à Zurich le 30 Avril, une nouvelle expérience pour moi qui pourra, je l’espère m’ouvrir de nouvelles portes… pour la suite d’Axero.